01 novembre 2023
Aujourd'hui, la Toussaint.
À la Toussaint, mon esprit est la maison que je veux accueillante et joyeuse pour mes défunts,
la douce maison des morts
tant je fus toute ma vie heureux et choyé dans leurs terrestres demeures.
Je les attends comme ils m’ont espéré
s’ils veulent bien venir au seuil de ma mémoire
et ni la nuit ni le froid ne m’atteignent quand je leur ouvre ma porte
car je ne vois dehors dans le vent que l’envol des
feuilles d’automne qui fut leur danse enfantine et leur grande valse.
Je les connais tous, même ceux qui sont nés et ont vécu lorsque je n’étais pas encore parce que nous parlons d’eux autour de la grande table.
Comme ce grand récit nourrit bien, autant que les mets et les vins,
et qu'il est bon de rire de leurs rires et de pleurer de leurs larmes.
(Extrait de mon recueil Veilleuses paru en novembre 2022)
Et en musique :
Sir Edward Elgar (1857-1934) : Lux Aeterna.
Et une autre version ici.
Pour les personnes d'Oyonnax et de sa région, Veilleuses est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax au prix de 10 €.
00:37 Publié dans Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian cottet-emard, veilleuses, toussaint, fêtes chrétiennes, catholique, blog littéraire de christian cottet-emard, poésie, culture chrétienne
22 octobre 2023
Parution la semaine prochaine :
500 pages. Dimensions : 12,85 X 19,85
17:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, littérature autobiographique, blog littéraire de christian cottet-emard, club, orage lagune express, christian cottet-emard
13 octobre 2023
Carnet / Relectures (Calvino, Lampedusa, Harrison, Tabucchi)
J’ai vu tout récemment sur la chaîne Arte un documentaire sur Italo Calvino en espérant que ce serait pour moi l’occasion de trouver une clef pour entrer dans son œuvre car jusqu’à maintenant, je n’ai rien compris à ses livres, qu’il s’agisse du Baron perché, du Vicomte pourfendu, des Villes invisibles et de Si par une nuit d’hiver un voyageur. Le plus étrange est qu’un seul de ses ouvrages, Marcovaldo, a pourtant joué un rôle très important dans l’élaboration de certains de mes propres livres à l’époque où je n’avais pas encore résolu l’épineuse question de l’équilibre entre le fond et la forme. En cela, Marcovaldo fut pour moi un révélateur. Je l’ai donc lu plusieurs fois.
Dans les domaines de la fiction romanesque et de l’autobiographie, les écrivains que je relis sont rares : Giuseppe Tomasi di Lampedusa (Le Guépard et les nouvelles Le Professeur et la sirène), Jim Harrison (sa poésie et ses ouvrages autobiographiques, notamment ses mémoires En marge) et Antonio Tabucchi (toute son œuvre notamment Requiem, La tête perdue de Damasceno Monteiro, Pereira prétend, y compris les essais).
Harrison et Tabucchi ont beau ne pas vivre dans le même monde, leurs thématiques et leurs styles respectifs radicalement éloignés me sont pourtant une véritable nourriture. Je ne m’intéresse ni à la pêche ni à la chasse (Harrison) et ne partage pas les idées politiques de Tabucchi. C'est ainsi.
02:29 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, fiction, roman, essai, blog littéraire de christian cottet-emard, italo calvino, marcovaldo, giuseppe tomasi di lampedusa, le guépard, le professeur et la sirène, jim harrison, mémoires en marge, poésie, antonio tabucchi